« Donné au taoïste Kiun-Li de Wou-Wei », Ngeou-yang Sieou
« Donné au taoïste Kiun-Li de Wou-Wei », Ngeou-yang Sieou :
Le taoïste de Wou-Wei, de sa cithare de trois pieds,
Tire des sons infinie, venant du fond des âges ;
Telle une eau qui court sur le galet
Et sourd des profondeurs, inépuisable.
Les doigts touchent la corde, mais la musique vient du cœur ;
Et ce n’est plus l’oreille, c’est l’âme qui entend.
Cette harmonie de cœur et d’âme fait oublier toute forme corporelle ;
Je n’ai plus conscience du ciel ni de la terre, ni du nuage de la tristesse qui assombrit le jour.