« Montagne printanière au clair de lune », Yu Leang-che

Publié le par Jahman

« Montagne printanière au clair de lune », Yu Leang-che[1] :

 

Que de splendeurs dans les montagnes, au printemps !

J’y prends tant de plaisir que j’oublie de rentrer pour la nuit.

Quand je puise de l’eau, la lune est dans mes mains ;

Je joue parmi les fleurs, et leur parfum m’imprègne.

 

O joie ! Il n’est plus rien qui soit ni loin ni près.

Je veux partir, mais tous ces parfums me retienent.

Là-bas au Sud tinte une cloche ;

Pavillons et terrasses émergent des brumes bleues.


[1] Yu Leang-che a vécu dans la seconde moitié du 8e siècle.

Publié dans Poésie chinoise

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