« Montagne printanière au clair de lune », Yu Leang-che
« Montagne printanière au clair de lune », Yu Leang-che[1] :
Que de splendeurs dans les montagnes, au printemps !
J’y prends tant de plaisir que j’oublie de rentrer pour la nuit.
Quand je puise de l’eau, la lune est dans mes mains ;
Je joue parmi les fleurs, et leur parfum m’imprègne.
O joie ! Il n’est plus rien qui soit ni loin ni près.
Je veux partir, mais tous ces parfums me retienent.
Là-bas au Sud tinte une cloche ;
Pavillons et terrasses émergent des brumes bleues.